À l'heure où les églises se vident, des Chrétiens - de tout âge et de toute origine d'Église - éprouvent le besoin de se réunir en des lieux privilégiés, pour la parole ou pour le silence, pour la recherche ou le partage, pour la cohérence ou l'éclatement. Ces lieux existent et, parfois depuis longtemps, mais ceux mêmes qui étaient consacrés par la tradition, craquent au printemps des pèlerins d'un genre nouveau. C'est à l'histoire de ces lieux, au portrait des hommes qui les animent, et à la photographie de leurs transhumants que Philippe Boitel s'est appliqué.