Ur en poésie

Ur en poésie

Si respirer signifie, c’est d’être, dans l’étroitesse et par elle, rougeoiement d’espace, frontière à l’intérieur de soi, du sein de cet intérieur un peu plus exilées. Exilées/exilantes. Ce lieu qu’elles déterminent, en fil de couteau, est un lieu nul, mais actif, agissant. Ces frontières plus loin repoussées, selon le feu léger de la respiration, localisent le point poursuivi dans le feu même qui respire. L’invisible couteau, seul le prouve le sang visible — et la théorie non logique du feu, projection du sang illuminée et bougeante, jeu mystérieux jolis sur les parois de la caverne, la dure lampe fixe enracinée au centre, rappelant à elle, les absorbant cruellement, les jolis jeux de rien, pour toujours. Le feu abstrait le sang s’il est de toute façon garanti par le sang. Le feu — le sang coulant ailleurs — n’est du sang réel que l’image, image, pourtant, par qui le réel est réellement dévoré. Cette image dévorante approche le réel à pas de néant. Quelle réalité ? Quelle négativité ?, l’une à l’autre indissolublement liées — l’une se nourrissant de la simple probabilité de l’autre...

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