L’intérêt, l’urgence de cette poésie est sa vérité. Poésie par la thérapie du cri, sans doute. L’auteur dit : « J’ai cogné le réel », mais il faut prendre cela au double sens actif passif. On sent bien l’autobiographie dans sa structure, la réclamation de l’indépendance, la quête de l’identité, les excès du masculinisme. La trahison autorise à creuser cette notion d’absence. Mais le réel n’est pas seul à être inventorié : l’onirisme, un peu rageur, déferle. Marie José Blondel a su de façon personnelle déployer les ailes du surréalisme : elle sent les choses, elle crée ses images, elle propose des angles de vision qu’on n’avait jamais soupçonnés.
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
46 -
Thème
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Collection