Une joie diabolique étincela dans les prunelles de Gérardine. — Eh bien, soit, vous avez raison ! s’écria-t-elle d’un ton triomphant. Oui, je vous hais tous, et vous surtout, Renaud. Vous savez pourquoi ? Gérardine n’oublie rien... Oui, je me suis délectée en voyant les humiliations s’abattre sur vous, si orgueilleux. J’ai eu d’heureux moments, Renaud, et j’ai trouvé la vengeance très douce... Tenez, en ce moment, je pourrais mettre fin à votre épreuve, vous faire connaître la cause véritable de la mort de Victoria et vous réhabiliter aux yeux de tous. M. d’Armilly interrompit avec un calme glacial : — Ce serait fort inutile, pour la bonne raison que je connais aussi bien que vous la vérité sur cette mystérieuse affaire. Cette fois, Gérardine sembla perdre sa présence d’esprit. Elle demeura un moment sans parole, regardant avec des yeux un peu dilatés l’impassible visage de Renaud. — Vous connaissez ?... vous savez ? balbutia-t-elle. — Oui, je sais, depuis fort longtemps même...
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
228 -
Thème
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Collection