
Le Chant d’un oiseau têtu est celui de l’adolescence en colère ou en nostalgie, ayant un culte pour « l’infini marin », les départs, les vagabondages dans leur référence à l’exil. Martin Zambaux évoque des luttes, une liberté chère à gagner et à défendre chaque jour, des débauches aussi, ce qui n’empêche en rien la présence de la Pureté perdue, qui s’identifie à l’éloge de l’Enfant innocent. Narcissisme et humanité vraie se conjuguent ici, dans des tons nuancés entre la chanson poétique et le poème, non sans de fortes images. « Je suis roi : tout ce que je sens m’appartient », s’écrie le poète. Ce beau cri gourmand porte la marque d’un tempérament et d’un talent, nouveau, généreux — d’ailleurs salué, dans une préface enthousiaste, par Charles Trénet.
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
34 -
Thème
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Collection