La rose et le sang (1) : Un cavalier rouge

1356. La France est un charnier. Les Anglais pillent, ravagent, écrasent la fine fleur de la noblesse française à Poitiers. Creilly, cité fidèle au dauphin (le futur Charles V) est dressée tout entière contre son suzerain félon, le baron Hugon. La fille de ce seigneur, Doette, cavalcade en travesti rouge à travers le plat-pays. Aubry Chantenay, chef de la milice de la ville, la voit, l’adore, la veut. Mais il a combattu à Poitiers dans les rangs français et le baron dans les rangs anglais... Avec son ami Bartounel, le chef paysan, son compagnon Torchetrippe, le matamore, Aubry vit pleinement sa tumultueuse époque ; il veut la paix entre les individus séparés par les castes : c’est comme s’il se promenait avec une rose à la main sur un champ jonché de morts. Doette est avec lui dans ce drame une jeune fille qui ne supporte plus le carcan médiéval. Audacieux cavalier rouge perdu dans les coupe-gorges parisiens, elle tue tous ses préjugés pour rejoindre l’homme qu’elle aime... Avec Un cavalier rouge, Jean Canolle inaugure une grande suite romanesque : La rose et le sang, qui comprendra trois tomes. Avec lui, le roman historique retrouve un éclat, un mouvement et une générosité oubliés depuis longtemps ; pour tout dire : une nouvelle jeunesse, celle même de Doette et d’Aubry Chantenay, ses héros.