Georges Sabbagh Peintures, aquarelles, dessins

Georges Sabbagh

Peintures, aquarelles, dessins

Peintre de paysages, de portraits, de nus et de natures mortes. Né à Alexandrie (Egypte), le 18 août 1887, mort à Paris le 9 décembre 1951, G.H. Sabbagh est connu comme un peintre robuste. Dans un style dépouillé et rude il décrit la nature sauvage. Il s'intéresse aussi au caractère de l'être humain et à la construction décorative. A dix huit ans, Sabbagh arrive à Paris. Il fréquente lés peintres cubistes, Félix Vallotton et l'atelier Dhurmer où il rencontre Agnès Humbert, sa future femme. Il devient l'élève de Maurice Denis à l'Académie Ranson, à Saint Germain en Laye et à Perros Guirec où Maurice Denis demeure. Sabbagh, qui expose depuis cinq ans, présente au Salon des Indépendants de 1922 un grand tableau «Le nu à la fourrure». Ses détracteurs veulent y voir la dernière réaction des naturalistes. Au contraire, la plupart des critiques contemporains saluent la saine audace du jeune peintre. Sa notoriété et son succès ne cessent de croître. Jusqu'à la deuxième guerre mondiale ses toiles sont exposées dans de nombreuses galeries en France et à l'étranger, notamment en Belgique, en Egypte, au Japon et aux Pays-Bas. A Paris il est présent aux Salons d'automne, aux Indépendants et aux Tuileries. Après la guerre ses expositions reprennent en Egypte, en France et en Suisse. Chevalier de la Légion d'honneur en 1928, naturalisé français en 1930, G.H. Sabbagh est, à partir de 1933, président du jury du Salon d'Automne. Il participe à l'organisation en Egypte d'une exposition officielle consacrée à l'art français. Puis, élu au comité du syndicat des peintres, il organise au Caire et Alexandrie en 1935 une exposition de peinture française contemporaine. En 1958, les décors pour la représentation d'une œuvre de Richard Wagner lui sont commandés par le directeur de l'Opéra de Paris. En 1940 Sabbagh est en Egypte où il peint et expose jusqu'à la fin de la guerre. En 1944 il est commissaire général de l'exposition française qui regroupe au Caire des œuvres des musées d'Alexandrie, Alger, le Caire, Jérusalem et Tel Aviv. A partir de 1946, il partage son activité entre l'Egypte et Paris où il meurt subitement en 1951. Le Salon d'Automne lui consacre à Paris en 1952 une importante rétrospective. Elle est suivie d'autres expositions en 1953 en Egypte et en 1955 en France.

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