La lueur diaphane du soir vue à travers les barreaux d'une cellule de crise

La lueur diaphane du soir vue à travers les barreaux d'une cellule de crise

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Avec la lueur diaphane du soir, vue à travers les barreaux d’une cellule de crise, Michel Pourny a décidé d’ausculter notre monde, notre société. Tout y passe, de l’École à l’administration, de la philosophie à la T.V. Plus que de nouvelles, il s’agit souvent de sketches, de courtes histoires, parfois de ces légendes que l’on met en dessous des dessins d’humour. Il y a du Siné ou du Chaval chez notre homme. Il va jusqu’à faire des découpages de films aussi ennuyeux à lire que les vrais découpages de cinémas ! La culture en prend un coup. Ainsi, ce personnage qui, à Venise et ses environs, ne sait que répéter : « Tiepolo, Tiepolo ». Proche en cela des auteurs américains, Pourny s’attaque à la mort, il n’hésite pas à la discriminer. Pourny triture les formulaires, les dégorge de leur sale encre. Il se mêle de tout. Dans ses textes, il y a de l’art de la filature. La politique-fiction n’impressionne pas notre homme et il imagine un président de la République, qui applique à la lettre l’idée de changement. Le riche devient le pauvre. Telle dame de Neuilly-sur-Seine se retrouve chômeuse dans les corons. Tel postier se retrouve dans l’agriculture. C’est, en plus court, le monde de Ceux qui auront faim de Martin Maurice. Le style de Pourny est clair, incisif, tranchant. Comme de l’humour livide. À signaler dans cet ensemble, une véritable nouvelle fantastique : "Sourires", où Hitchcock apparaît de façon tout à fait surprenante. À déguster.

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