La cellulite en question

Déshéritée de la médecine, la cellulite a trouvé un premier rôle dans le domaine de la beauté, c'est ce qui explique le désintérêt des médecins, et le manque d'efficacité des soins purement esthétiques. Grande méconnue, objet de confusion, elle porte encore son voile de mystère, et se cache derrière un nom dénué de sens, mais le mot est sur toutes les lèvres, et est à la Une de tous les magazines féminins. De plus, c'est une des affections de la femme qui mobilise les plus importants budgets, et il s'avère que ces budgets nourrissent 90 % de traitements inefficaces. Enfin, cellulite et frigidité, affections féminines par excellence, sont toutes deux négligées, parce qu'elles ne menacent ni la vie ni la maternité, alors que la calvitie, homologue masculin, mobilise les plus hautes compétences médicales et chirurgicales. Faudrait-il admettre un sultanat de la santé ? Pourtant, depuis peu, il existe un vrai traitement médical moderne, efficace, et surtout définitif de la cellulite. Mais encore fallait-il le faire savoir, car les publications scientifiques n'atteignent pas le public, et la grande presse est souvent trop schématique pour le convaincre. C'est donc d'abord dans le but d'informer ce public, que le Dr Dukan a décidé d'écrire cet ouvrage. La cellulite ne doit plus être considérée comme une simple disgrâce esthétique, mais comme un cri d'alarme du corps féminin, intoxiqué par ses hormones, son système nerveux, son tube digestif, la pilule et la pollution générale. Chaque femme y apprendra ce qu'est exactement la cellulite, pourquoi ses localisations sont invariables, quelles sont ses causes, et à quelles occasions de sa vie elle risque d'en être atteinte. Enfin, et surtout, cet ouvrage doit l'aider à ne plus être livrée à elle-même dans le choix de ses traitements. Éclairant d'une lumière crue la multitude des traitements, inutiles et parfois même nuisibles, il l'orientera vers les techniques modernes et médicales, qui constituent aujourd'hui l'arme absolue de l'arsenal anticellulite.