La Banque africaine de développement

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Le financement public du développement constitue à l’évidence même le problème numéro un des pays du tiers monde. En dépit des recommandations du célèbre rapport Pearson, les apports bilatéraux constituent à l’heure actuelle près de 90 % des ressources publiques mises à la disposition des pays en voie de développement par les nations développées. Sur le plan multilatéral, les institutions à vocation mondiale (B.I.R.D. et Nations-Unies) fournissent environ 70 % des apports contre 30 % pour les organisations régionales (C.E.E. et banques de développement). Le continent africain, bien qu’étant le plus pauvre, a toujours été soumis à la portion congrue : en dépit d’une superficie et d’une population analogue à l’Amérique Latine, l’Afrique n’a en général reçu que la moitié de l’aide publique au développement accordée à la première. Le déséquilibre apparaît encore plus marqué si l’on tient compte des transferts privés de capitaux.   La création de la Banque Africaine de Développement devait permettre de trouver un remède, au moins partiel, à cette situation paradoxale où les plus pauvres recevaient le moins. L’entreprise, bien qu’encouragée par la Commission Economique pour l’Afrique, devait se révéler difficile à mener à bien.

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