Entre zénith et nadir

Ces poèmes sont une méditation sur le temps et l’éternité. Ils s’élancent à partir de l’homme quotidien, « grain de sable » rêvant d’unité cosmique. La crainte de la mort sera écartée par une ascèse et un espoir permanent. « Vraie vie et vérité / sont les mamelles de l’ailleurs. » La créature, « dépouillée de frénésie/toute chair abolie », vivra son être sans angoisse, grâce à l’espoir d’un nouvel âge de lumière. Car seul l’amour « peut figer le temps ». Et seul l’espoir d’une unité et d’un bonheur supérieurs à ceux que nous avons, peut nous permettre cette traversée de la mort qui conduit au Parfait. Poèmes simples, lourds de certitude et comme de gaieté — grâce à leur foi profonde. Imagés, vibrants, poèmes de ferveur où, parfois, l’humour sait aussi nous sourire.