Zond et la star déchue

Zond... Un grand gaillard aux yeux verts, polyglotte, possédant parfaitement l’art de l’aïkido et du karaté. Qualités désormais banales pour un héros de fiction. À ceci près... À ceci près que, contrairement à ses collègues, Zond semble traverser comme dans un rêve le monde de la réalité. Un bien étrange personnage, diplômé du MIT, spécialiste de parapsychologie, parcourant le monde en compagnie de ses quatre collaborateurs — aussi fidèles qu’efficaces — pour y risquer sa vie, tout en donnant l’impression de s’y promener. Prodigieusement intelligent ? Cela va sans dire. Mais une intelligence bizarre, qui lui permet de précéder pensées et événements, de prévoir les réactions de tel adversaire et d’influer sur elles. Ayant la faculté de penser plus vite, Zond agit plus vite : un quart de seconde, qui permet à ses coups d’arriver avant ceux des autres, ne serait-ce que parce qu’ils ont été décidés plus tôt. Quels sont les motifs qui le poussent à risquer sa peau contre des ennemis redoutables ? L’argent ? Il en a, et à foison. L’ambition ? Il semble n’en cultiver aucune. Alors ? La clef de l’énigme se trouve peut-être dans les recoins de son enfance mystérieuse. Zond... Un redresseur de torts, pour qui l’art de l’hypnose n’a pas de secrets, qui correspond avec ses collaborateurs par transmission de pensée, un justicier d’un type nouveau, qui n’est peut-être — après tout — que le prototype de l’homme de demain, en avance de quelques générations sur le reste de l’espèce...