Ce livre est la suite de "À l'heure des fantômes". Blanche avait, lorsque je la connus, seize ou dix-sept ans. C'était une belle fille, au teint mat, aux traits fins, avec une bouche admirablement dessinée, montrant des dents éclatantes. D'admirables cheveux noirs, roulés en torsades, encadraient son visage, éclairé par de larges yeux bruns qui souriaient volontiers, mais dont le sourire semblait intérieur, comme teinté de mélancolie, et tempéré par cet air de gravté, un peu pensive, qu'on trouve chez les jeunes Lorraines. […] Et ce fut, entre Blanche et moi, l'éternel roman de la jeunesse qui va vers la jeunesse, comme la limaille de fer se précipite sur l'aimant qui l'attire...