
La Unième Nuit, de Salah Stétié, comporte trois essais majeurs. Le premier, Ur en poésie, interroge la poésie comme totalité de langage et de silence et situe, par rapport à cette totalité, le « lieu » - philosophique et ontologique - de l’interrogation poétique arabe, ou plus généralement islamique, à travers considérations, analyses, et citations exemplaires : ici la « moallaga » classique, là tel vers ou telle intuition du grand poète persan Djelal Eddine Roumi, confrontés à Rimbaud, Mallarmé ou Novalis. Le second essai, Les Porteurs de feu, observe, avec d’admirables traductions à l’appui, l’arrachement créateur, si souvent iconoclaste, de la poésie arabe la plus récente, l’une des plus novatrices de cette fin de siècle, et dont la capitale reste Beyrouth. Le troisième essai, Difficultés d’une écriture, ouvre le vaste panorama de la littérature arabe contemporaine, quêtes et souffrances, réussites et échecs mêlés, aussi significatifs d’eux-mêmes, littérairement parlant, que d’une situation politique et culturelle, extrêmement tendue et riche, aux avant-postes du Tiers Monde et face à l’Occident.
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
264 -
Thème
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Collection