La langue bien pondue

De ses textes savoureux, émanent des saveurs secrètes cueillies au gré des pérégrinations, par-delà les fossés, par-derrière la barrière des torchis barricadés. Les différentes teintes des récits sont empreintes de tons académiques, poétiques ou patoisants. Le plaisir des histoires, le jeu des mots pesés et malicieux reflètent à merveille l’ambiance locale. À croire que la Seine, pour épouser le comportement des Cauchois, progresse en méandres, semble hésiter, avance, recule… Elle aussi veut cacher sa farouche détermination. Quid du mascaret ? ? ? Écoutez, comme un clapotis, les murmures, l’éloquence des silences. Écoutez le chant du « Caux » et ses prises de bec, écoutez-le ergoter avant de voler dans la plume… Et sans crier… Comme l’auteur. Comme l’auteur, père des « Cauchoisivités » et des « Saints P’tits Sous », soyez « encautés ». P.P.