Poèmes du froid

Poèmes du froid

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Un regard flâneur sur l’Histoire (les conquistadores), sur l’anecdote culturelle (Borges aveugle à la TV), un clin d’œil complice au Grand Voyageur (Blaise). Pourquoi ne pas s’en aller dans l’Espagne du Sud, où tant de « dos mouillés » sont les exploités des passeurs ? « La mer en bas/qui bat l’éternité ». On regarde une île, peut-être inventée. Expérience de l’insomnie, gares de triage de l’imagination. Montagne et neige, vieil ermite, lance. « J’ai tracé des sentiers avec les cris des arbres, libérés sous l’écorce ». Souvenir profond : maison onirique et vent froid en bord de mer. Les poèmes de la deuxième et de la troisième partie du recueil sont écrits à partir d’un voyage en Chine. Ce sont souvent des poèmes aigus — avec un exotisme très sublimé, une quête surtout de l’identité humaine à travers le passé, un souci des racines de l’être — tout cela dit dans un cheminement simple. L’arbre qui « a insulté les quatre pics » se situe dans la proximité d’un Segalen, dont on retrouve la citation moqueuse sur « le bon gros réel ». Souvenir encore de Daumal. Suicide du sage. Un onirisme à tout-va : « Partir les yeux bandés/Au fond des précipices ». Les êtres, les déserts, les monuments le moins possible, la quête des signes, un somnambulisme en alerte. Lac salé, tombes et terre morte, la mort en blanc, les boues du Fleuve Jaune… on peut encore saluer tant de choses, par exemple : « Des cris se font oiseaux dans le ravin des nuits ».

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