La guerre des Boxers (1900-1901) : Tseu-Hi évite le pire

La guerre des Boxers (1900-1901) : Tseu-Hi évite le pire

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Après Palikao, 1860, les auteurs poursuivent leurs études sur les expéditions militaires des grandes puissances en Chine avec la guerre des Boxers en 1900. Volontairement brefs sur la partie la plus connue du conflit, « les 55 jours de Pékin », ils tentent de présenter l’ensemble du conflit et sa complexité. Les excès des concessions territoriales et les abus liés au régime de l’exterritorialité avaient rendu inévitable un conflit armé. L’impératrice Tseu-Hi est fortement soupçonnée de l’avoir provoqué en manipulant secrètement la secte des Boxers, contrôlant leur révolte et l’intervention de l’armée régulière. Neuf États européens, plus le Japon et les États-Unis, sont contraints d’intervenir pour préserver leurs acquis économiques, la vie de leurs ressortissants et celle de 600 000 chrétiens chinois. De nombreux renforts, jusqu’à 120 000 hommes, débarquèrent dans le golfe du Petchili sous un commandement qui sera finalement unifié, une innovation pour l’époque. Ce n’est pas sans difficultés, en juin et jusqu’à la mi-juillet, que les forces alliées vinrent à bout, à Tien Tsin, d’une armée chinoise modernisée d’environ 60 000 hommes. Les combats préfigurent déjà la Grande Guerre de 1914, avec un emploi intensif de l’artillerie et des pertes humaines considérables. Le siège de Pékin fut levé le 15 août et les longues négociations qui suivirent révèlent l’habileté des Chinois et le peu de cohésion des Alliés dans la recherche d’un accord. Tseu-Hi avait sauvé son trône mandchou et évité le dépècement de la Chine qui évoluait lentement. Mais il restait deux nations prêtes à de nouveaux conflits, la Russie et le Japon.

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