Bourron-Marlotte : si les maisons racontaient...

Cette nouvelle édition du livre de Marie-Claude Lalance Bourron-Marlotte, « Si les maisons racontaient », apporte des éclairages inédits sur l'histoire des maisons d'artistes de notre belle commune. Elle contient de nombreuses anecdotes, et vous permettra de revisiter la richesse de ce village d'art, refuge sylvestre mémorable de peintres, d'écrivains et de musiciens. La célèbre auberge Antoni, immortalisée par Auguste Renoir, attira des peintres désormais célèbres et des petits-maîtres gloires de leur temps : de Caruelle d'Aligny et Jean-Baptiste Corot, à Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet, en passant par Eugène Cicéri, Armand Charnay, Auguste Allongé et bien d'autres, qui y établirent domicile durablement. Henry Murger fit découvrir Marlotte aux Parisiens dans les années 1850 : les frères Goncourt s'y pressèrent, suivis par d'autres écrivains et érudits. François Coppée, Paul de Musset et, plus tard, le « clan » des Gustave : Fougères, Lanson, Bloch et son fils Marc, historiens célèbres, furent les hôtes du village des peintres ! Jean Renoir y vécut pendant près de vingt ans, attirant des vedettes du cinéma naissant dans le village… Et, dans cette riche nomenclature, il ne faudrait pas oublier l'étonnante colonie de musiciens et compositeurs, fédérée par la Chansonnière, propriété du violoniste Jules Boucherit : Jacques Thibaud, Reynaldo Hahn, Magda Tagliafero, et aussi Serge Prokovief, Jules Massenet, Paul Wachs, Joseph Szulc…